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IMPACT-CET (2011)

Depuis 2005 EcoOcéan Institut a développé deux programmes de recherche : IMPACT-CET (Impact des activités humaines sur les cétacés et leur habitat) et TOP HABITAT (écologie des cétacés, des oiseaux marins et des tortues). De même depuis 2005 Participe Futur met sa plate-forme Alcyon et ses compétences à disposition de la recherche. En 2010 une collaboration entre écoOcéan Institut et Participe Futur s'est ainsi créée, afin que l'Alcyon et ses guides aidés par les écovolontaires collectent des données pour les deux programmes scientifiques cités ci-dessus.


Les scientifiques ont donc réalisé une formation théorique et pratique des guides afin qu'ils puissent réaliser ce travail spécifique de collecte de données selon des protocoles précis. Une première mission d'écovolontariat a eu lieu cet été dans le Golfe du Lion, visant des données sur les cétacés et les activités humaines.

 

Au total ce sont près de 1300 Km qui ont été parcourus au cours des mois de juillet à août 2011 dans le Golfe du Lion. Cette année la prospection s'est faite plus en avant sur le plateau continental par rapport à l'an dernier où les prospections ont mené le bateau bien au large. Si juillet ne fut pas du tout clément au niveau des conditions météorologiques, les accalmies d'août ont néanmoins permis de longues journées de travail et au total quasiment 650 km ont pu être effectués selon la méthode standardisée du transect de ligne
Du fait des habitats échantillonnés, la diversité biologique est moindre que l'an dernier : au total trois espèces différentes de cétacés ont été observées, essentiellement des delphinidés (50% des observations sont celles de Dauphin bleu et blanc, ainsi que 36% de Grand dauphin (voir graphique ci-après). Le peuplement se compose également d'une proportion non négligeable de rorquals (14%).

En effet le plateau est avant tout l'habitat privilégié du Grand dauphin, espèce néritique par excellence, comme on le voit sur la carte ci-dessous. Mais cette espèce affectionne également le rebord du plateau avec les têtes de canyon et peut également s'aventurer plus au large. Les dauphins bleu et blanc sont plutôt pélagiques mais peuvent également se rencontrer sur le plateau et le talus continental. Enfin, dès que l'on arrive sur des profondeurs plus importantes
on peut alors croiser la route d'un rorqual.

 

De nouvelles analyses pouuront nous apporter des précisions sur la fréquence de chacune des espèces dans la zone (abondances relatives) ainsi que sur l'utilisation que les animaux font de
ce secteur de Méditerranée nord-occidentale à travers l'analyse du comportement observé de ces animaux.
En parallèle des cétacés, des informations (type, activité et nombre) sur les bateaux ont été relevées lors des trajets cet été encore. Au total 12 catégories de navires différents ont été notés, allant du plaisancier en voilier au ferry et du pêcheur au gros au chalutier (cf. figure ciaprès).

 

Ces relevés confirment que le Golfe du Lion est une zone de pêche importante en Méditerranée nord-occidentale, que ce soit proche de la côte ou dans des secteurs plus au large. Que ce soit le fait d'amateurs ou de professionnels, filet, senne, canne et chalut exploitent la biomasses sous-marine de cette zone (voir carte « bateaux de pêche »).
 

En ce qui concerne les grands navires marchands, on voit nettement les routes maritimes vers Port-Vendres et Sète, ainsi que la route reliant les ports européens de Barcelone à Marseille
passant plus au large (voir carte «navires de commerce »).
Enfin en saison estivale la zone est bien fréquentée par les plaisanciers, qu'ils naviguent sur des bateaux moteurs ou des voiliers. Néanmoins cette activité se raréfie au fur et à mesure que l'on s'éloigne des côtes (voir carte «bateaux de plaisance »).

Montpellier, 07 Novembre 2011, écoOcéan Institut

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